Le déroulement d'une cérémonie orthodoxe

L’orthodoxie est l’une des trois principales branches du christianisme. En France, les croyants se comptent par centaines de milliers et bénéficient de nombreux lieux de culte. Voici quelques points à connaître sur les rites et traditions.

Comment se déroule une cérémonie orthodoxe ?

Le déroulement d'une cérémonie orthodoxe comporte de nombreux points de similitude avec un enterrement catholique. En revanche, elle se démarque par les rites funéraires.

Les funérailles orthodoxes ont toujours lieu trois jours après le décès car selon leurs croyances, c'est à partir de ce moment-là que l'âme peut se dissocier du corps du défunt.

Il faut savoir qu'aucune toilette n'est pratiquée et que la crémation n'est pas tolérée car cette dernière dégrade le corps de la personne disparue.

Le deuil orthodoxe sur 40 jours

Pour les orthodoxes, la mort est un passage menant vers le paradis. C'est pourquoi l'âme doit être purifiée durant 40 jours pour rejoindre Dieu dans sa nouvelle vie céleste. Une première cérémonie est organisée au troisième jour, une suivante le neuvième jour, puis une autre au quarantième. Enfin, le défunt est célébré à chaque anniversaire de sa mort dans une tradition nommée la « Pannychide ».

Lors du transport du cercueil, ce dernier doit être ouvert pour laisser l'âme s'en aller. Une simple croix orne le cercueil et, en option, des fleurs de deuil mais en quantité limitée. Quant aux membres de l’assistance, ils reçoivent des cierges pour signifier que le proche célébré est transféré dans la lumière céleste.

Combien de pratiquants orthodoxes en France ?

Il est difficile de quantifier la population orthodoxe en France. La révolution russe, la dictature du Maréchal Tito ou plus récemment la chute du Mur de Berlin ont constitué des flux d’arrivants sur le sol français au cours du siècle dernier. De 200 000 pratiquants dans les années 90, l’Hexagone accueillerait aujourd’hui entre 500 000 et 700 000 membres. Le premier lieu de culte orthodoxe en France remonte à 1816.

La cérémonie orthodoxe, très conservatrice, a peu évolué au fil des siècles. Pourtant, les Français ne sont pas insensibles aux méthodes alternatives d’enterrement.